Moclin - Alcalà la Réal : 21,8km

 

Moclin - Alcalà la Réal  :  21,8km

    Hier soir j’ai dîné dans un restaurant de Moclin avec Luca et les deux espagnols. Le restaurateur nous avait prévenu que la pluie était annoncée pour le milieu de matinée et qu’il  était préférable de partir tôt, afin d’effectuer la descente de Moclin pendant que le chemin était encore sec. Ce fut une excellente suggestion, car effectivement, vers 10 heures la pluie a fait son apparition, mais heureusement la descente, aussi abrupte que la montée d’hier, était derrière nous ! Au début un petit crachin suivi d’une pluie beaucoup plus drue qui oblige à passer les vêtements adéquats. Venant en Andalousie, j’avais parié sur le soleil et je n’avais pris pour la pluie qu’un simple Kway.

    Le chemin traverse les champs d’oliviers et la terre argileuse colle aux chaussures ; j’ai l’impression de traîner un kilo de cette terre rougeâtre sous chaque godillot.

La terre colle aux chaussures

Vers midi, je retrouve les deux pèlerins espagnols et nous marchons ensemble jusqu’au petit village de Cequia, espérant y trouver un bar pour y déjeuner et s’y réchauffer. L’unique bar est fermé et n’ouvre qu’à 14h30, c’est-à-dire dans 2 heures. La gérante habite dans la maison attenante et mes amis réussissent à la convaincre de nous ouvrir et de nous servir de quoi nous requinquer : une bière et un grand bocadillo au jambon iberico. Gracias senora !

   Lorsque nous reprenons le camino, la pluie n’a pas cessé et le ciel ne donne pas l’impression de vouloir s’éclaircir. Plutôt que de suivre le sentier, avec cette terre qui colle aux chaussures, nous décidons de prendre la route nationale : il y pleut tout autant mais la marche y est plus aisée : souvent nous bannissons le bitume, aujourd’hui, il est notre salut !

   J’arrive à Alcala la Réal vers 15 heures ; je rejoins l’hostal que j’avais pris la précaution de réserver : le Rio de Oro. Priorité mettre sécher les habits ! pas facile lorsqu’il n’y a pas de radiateur mais seulement des climatiseurs au plafond ! j’en pends sur le lustre, sur la télévision…

   La douche prise, je pars comme à chaque étape à la découverte de la ville et notamment de la forteresse qui domine la cité.

Descente de Moclin

Je vais où?

Champs d’asperges

Le soleil est revenu vers 16 h ; ci-dessous quelques photos de la ville de Alcalá la Réal.

La forteresse d’Alcala la Real

Alcala la Real